Journée nationale contre le sexisme, la Police rappelle les lois et les sanctions

Dans le cadre de la Journée nationale contre le sexisme, ce 25 janvier, la Police nationale rappelle que le sexisme, sous toutes ses formes, constitue une discrimination punie par la loi. Des sanctions pénales, allant d’amendes à des stages de sensibilisation, sont prévues pour lutter contre ces comportements et garantir le respect de la dignité et de l’égalité entre les sexes.

Le sexisme est une attitude discriminatoire fondée sur le sexe ou le genre d’une personne. Il est souvent lié à des préjugés et à des stéréotypes de genre, impliquant la croyance qu’un sexe ou un genre est intrinsèquement supérieur à l’autre. Les manifestations du sexisme peuvent être variées et incluent :

Sexisme hostile : Comportements violents et dégradants envers les femmes, tels que le harcèlement sexuel, les violences physiques et morales, ainsi que des propos misogynes.

Sexisme banalisé : Propos et comportements sexistes acceptés par la société, comme les blagues sur les femmes ou les préjugés concernant leurs compétences.

Sexisme bienveillant : Une forme insidieuse qui considère les femmes comme des créatures fragiles à protéger, renforçant ainsi leur dépendance vis-à-vis des hommes.

Sexisme ambivalent : Un mélange de sexisme hostile et bienveillant, où l’homme peut à la fois mépriser et vouloir protéger la femme, créant un rapport de dépendance.

Les conséquences du sexisme sont significatives, touchant principalement les femmes et les minorités de genre. Elles incluent des impacts sur la santé mentale, la confiance en soi, et des inégalités dans divers domaines tels que le travail, l’éducation et la vie publique. Neuf femmes sur dix ont déclaré en 2024 avoir déjà renoncé à des actions ou modifié leur comportement pour ne pas être victimes de sexisme. Ce qui entraîne une privation toujours plus forte de leur liberté au quotidien.

Le sexisme est ancré dans notre société et commence dès la petite enfance, se manifestant à travers des jouets, des livres et des discours qui renforcent les stéréotypes de genre. Il est également présent dans le monde professionnel, où les inégalités salariales et les comportements sexistes sont fréquents.

La lutte contre le sexisme est essentielle pour atteindre l’égalité réelle entre les sexes. Cela nécessite surtout une prise de conscience collective de la part de celles et ceux qui, dans la société, diffusent parfois contre leur gré les stéréotypes de genre et participent activement à la construction sociale du sexisme.

Des mesures législatives existent pour sanctionner les comportements sexistes, qui sont des discriminations et peuvent donc être sanctionnés au pénal suite à un dépôt de plainte.

L’outrage sexiste se traduit par des propos ou comportements à connotations sexistes et/ou sexuelles, qui touche à la dignité de la victime et la met dans une situation pénible.

L’amende pour outrage sexiste est de 750€ à 1500€, suivant les facteurs aggravants commis par l’agresseur. Il peut aussi être contraint à des peines complémentaires comme l’obligation d’assister à des stages de citoyenneté, de lutte contre le sexisme et de sensibilisation à l’égalité des genres aux frais de l’agresseur évidemment. Il peut aussi être contraint à des travaux d’intérêts généraux.

S’attaquer aux racines du sexisme implique d’agir de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte, dans tous les aspects de la vie privée comme publique et nous sommes tous concernés.

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