À Moissy, les écoles ont été bâties en parallèle des quartiers. Leur rénovation s’organise aujourd’hui selon leur ancienneté. Trois ans après le groupe scolaire de Lugny, c’est au tour du Noyer-Perrot d’engager sa transition énergétique. Zoom sur les grandes lignes de ce projet de près de 6 millions d’euros, présentées aux parents d’élèves le 8 juin dernier.
Rénover l’école sans la fermer : tel est le défi du chantier qui s’est ouvert au groupe scolaire du Noyer-Perrot. Une transformation en trois temps, menée en site occupé, qui dessine peu à peu les contours d’un établissement plus confortable, plus économe et mieux adapté aux enjeux climatiques de demain.
Depuis le 7 juillet, les premières interventions ont commencé avec le remplacement des menuiseries et des radiateurs ainsi que la modernisation des lumières grâce au passage en LED. En parallèle, les classes seront déménagées, selon une organisation fine, pensée pour minimiser les perturbations. Pour garantir la sécurité et la sérénité des élèves, des précautions strictes seront mises en place (chantier clos et hermétique, sans contact possible entre les zones de travaux et les espaces fréquentés par les enfants). Des mesures spécifiques limiteront les nuisances sonores, la poussière et les éventuelles perturbations visuelles, afin de préserver au maximum le cadre d’apprentissage. Ce programme s’inscrit dans la continuité des actions engagées l’an passé sur le même site comprenant la rénovation de l’ensemble du réseau de chauffage.
Un chantier de rénovation en trois actes
À la rentrée de septembre, le chantier se poursuivra avec des travaux d’isolation par l’extérieur de l’ensemble des bâtiments. Puis, il entrera dans sa seconde phase (2026-2027) avec la reprise de la toiture et la création d’une centrale de traitement d’air. Enfin, l’année suivante viendra le temps de la rénovation esthétique des locaux, du réaménagement du hall d’entrée et du traitement des clôtures, sans oublier la création d’une cour plus végétalisée avec des îlots de fraîcheur. Tout sera repensé pour offrir un cadre harmonieux et durable aux élèves. À noter que l’État subventionne une partie de cette rénovation énergétique, incluant notamment l’isolation et une fraction des travaux de toiture, à hauteur de 1 407 766 € (Fonds verts 2023 et 2024).
L’espace Arc-en-Ciel, le centre de loisirs, l’école de musique et le local associatif joueront eux aussi aux chaises musicales.
Les déplacements se feront par étape, au rythme du chantier, dans les locaux du groupe scolaire. La restauration, quant à elle, ne sera pas déménagée.
Zoom sur les perspectives du chantier
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